mercredi 8 juillet 2009

Connaissez-vous les "triple net" ?

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Si vous nous lisez depuis quelques temps, cher lecteur, la notion d’actif net n’a plus de secret pour vous et encore moins la notion d’actif net net. Mais que pensez-vous d’actions cotant sous leur « valeur nette-nette-nette » ?
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Reprenons :

Une valeur cotant sous sa valeur d’actif net se paie moins cher que la totalité de son actif diminué de ses dettes.

Une valeur cotant sous sa valeur d’actif net net se paie moins cher que la totalité de son actif courant diminué de ses dettes.

Et une valeur cotant sous sa valeur d’actif net net net (expression « maison » récemment utilisée entre nous) ? Et bien, il s’agit d’entreprise cotant sous la valeur du cash disponible à court terme diminué de l’ensemble des dettes. La logique voudrait que l’acquisition de telles sociétés à ce prix procure à son actionnaire des rendements exceptionnels. Vérifions ensemble …

Lors de la constitution de notre portefeuille initial, cinq actions correspondaient à cette définition. Il s’agissait de Ditech (achetée avec une décote de 18 % par rapport à sa valeur « triple nette »), Endwave (décotée de 19 % par rapport à sa « triple nette » au moment de son achat), Sport Halley (décote de 4,7 %), Westell (décote de 46 %) et Ikanos (payée à sa valeur « triple nette »).

Que sont devenus ces investissements ? Ikanos a été revendue avec une plus value de 21,4 % et les autres sociétés sont toujours détenues : Ditech en est à + 52 %, Endwave à – 20,6 %, Sport Halley à – 17,4 % et Westell à + 187 %.

En moyenne et à ce jour, la plus value n’est « que » de 44 % … soit nettement moins que la moyenne de notre portefeuille.

En « boursicoteur circonspect », nous nous gardons bien de tirer des conclusions définitives sur un échantillon aussi restreint et une période toute aussi courte même si, reconnaissons le, ce constat ne peut que nous étonner.

Quoi qu’il en soit, nous poursuivrons l’expérience en isolant la performance de ces « triple net » d’autant que d’autres se sont ajoutés, par la suite, au gré de nos arbitrages.

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